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Parution du livre « Le récit de guerre comme source d’histoire »

Parution du livre « Le récit de guerre comme source d’histoire »

Pierre Cosme, Jean-Christophe Couvenhes, Sylvain Janniard, Giusto Traina et Michèle Virol publient : Le récit de guerre comme source d’histoire, de l’Antiquité à nos jours, Première édition, 2022, 622 p.

L’écriture de l’histoire des hommes en guerre est sans conteste un révélateur de phénomènes culturels et sociaux d’ampleur, mais le montrer doit aussi passer par un dialogue poussé entre disciplines : histoire, histoire de l’art, de la littérature et du droit. Ce dialogue ne doit cependant pas s’arrêter à la poétique des récits de guerre : l’étude croisée des conditions de leurs productions est conçue pour permettre de mieux appréhender la valeur des informations qu’ils transmettent. Enfin, le projet veut s’affranchir des coupures chronologiques traditionnelles et embrasser son objet de l’Antiquité mésopotamienne au second conflit mondial, afin de faire converger et de comparer des analyses et des résultats jusque-là dispersés dans des champs différents.
Ce volume rassemble la production écrite de trois rencontres scientifiques organisées dans le cadre du programme Le récit de guerre comme source d’histoire, de l’Antiquité à l’époque contemporaine : « La place des civils dans le récit de guerre » (Blois, octobre 2013); « Véracité et qualité des récits de guerre » (Rouen, mars 2014) ; « La violence des soldats dans le récit de guerre » (Paris, juin 2014). Une quarantaine de chercheuses et chercheurs français et étrangers, appartenant à plus de vingt institutions différentes, se sont mesuré.e.s sur plusieurs questions importantes, parmi lesquelles on retiendra la place faite aux non combattants et la porosité éventuelle de la limite entre civils et militaires ; la  pertinence de la notion d’« arrière », empruntée aux guerres contemporaines, pour des époques plus anciennes ; les récits de guerre des civils ; les processus de reconstruction et de réécriture des faits ; la valeur comparée de l’approche quantitative par mise en série et de l’approche par évènement-type ; la fonction et à la crédibilité des données chiffrées livrées dans les récits de guerre, et à la possibilité de confronter les différents supports d’un même récit (écrits, images) ; les processus de médiatisation de la violence.