Isabelle Pimouguet-Pédarros est professeur d’histoire ancienne à l’université de Nantes et membre du CRHIA. Après avoir dirigé la mission archéologique française de Myra-Andriakè de 2011 à 2018, elle a publié Archéologie de la défense. Histoire des fortifications antiques de Carie, PUFC, 2000, puis, en 2010, aux Presses Universitaires de Rennes, Les sièges de Rhodes de l’Antiquité à la période moderne en collaboration avec N. Faucherre, suivi, en 2011, par La cité à l’épreuve des rois. Le siège de Rhodes par Démétrios poliorcète (305-304 av. J.-C.), Presses Universitaires de Rennes. Outre ses travaux sur les fortifications et la guerre de siège dans les mondes grec et hellénisé (techniques et tactiques, pouvoirs et représentations), elle mène des recherches depuis 2017 sur les conflits armés et les violences extrêmes à l’époque hellénistique dans une perspective anthropologique. On se reportera notamment à l’ouvrage à paraître aux Presses Universitaires de Rennes en 2020 dirigé en collaboration avec N. Barrandon sur La transgression en temps de guerre de l’Antiquité à nos jours.
Après une thèse sur les premiers temps de la romanisation en Hispanie citérieure, soutenue à l’université Bordeaux III, Nathalie Barrandon a été Maître de Conférences à l’université de Nantes entre 2006 et 2018. Ses recherches sur les sociétés antiques et l’administration de l’Empire romain aux deux derniers siècles de la République romaine l’ont encouragée à explorer un nouveau champ d’études : les massacres perpétrés par les Romains lors des guerres de conquêtes, dans le cadre de la pacification des provinces et à l’occasion des guerres civiles. Elle publie alors en 2018 aux éditions Fayards : Les massacres de la République romaine. Depuis elle est Professeure d’histoire ancienne à l’URCA et membre du Cerhic. Avec I. Pimouguet Pedarros, elle a initié un programme de recherche sur la transgression dans la guerre de l’Antiquité à nos jours.
Annie Allély est agrégée d’Histoire et enseigne comme maîtresse de Conférences, HDR au Mans Université depuis 1998. Elle est membre du CReAAH. Elle travaille essentiellement sur deux axes. Le premier concerne l’Histoire politique de la fin de la République romaine. Elle a fait sa thèse sur la vie politique de Lépide le Triumvir, thèse publiée en 2004. Son HDR porte sur une procédure d’extermination de l’ennemi politique au cours de la République romaine : la déclaration d’hostis. L’HDR a été publiée en 2012. Le second axe est consacré à l’Histoire du corps à Rome. Plusieurs publications sont consacrées à la fois au handicap des enfants à Rome et dans l’Empire de la période républicaine à l’Antiquité tardive et également au corps et aux violences de guerre au cours de la République romaine.
Agrégé d’histoire et maître de conférences en histoire grecque à l’Université de Caen, Jean‑Baptiste Bonnard consacre ses recherches à l’étude de la société et de la culture grecques antiques et plus particulièrement à l’histoire et l’anthropologie de la famille et du corps. Il est l’auteur de Le complexe de Zeus. Représentations de la paternité en Grèce ancienne, Paris, 2004 et, avec V. Dasen et J. Wilgaux, de Famille et société dans le monde grec et en Italie du ve siècle av. J.-C. au iie siècle av. J.-C., Rennes, 2017. Il a édité Corps, gestes et vêtements : les manifestations du politique, Caen, 2019 ; il a notamment contribué aux ouvrages collectifs : La violence dans les mondes grec et romain, Paris, 2005 ; Parenté et société dans le monde grec de l’Antiquité à l’âge moderne, Bordeaux, 2006 ; Corps au supplice et violences de guerre dans l’Antiquité, Bordeaux, 2014. Il est membre des laboratoires AnHiMA (UMR 8210) et HisTeMé (EA 7455) ainsi que du LabEx Hastec de l’EPHE.
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure-Ulm, agrégée et docteure en philosophie, habilitée à diriger les recherches, Ninon Grangé enseigne à l’université Paris 8 et au Nouveau Collège d’Études Politiques. Elle est membre du LLCP (Laboratoire sur les logiques contemporaines de la philosophie) et du CERPHI (Centre d’études en philosophie, rhétorique et histoire des idées). Ses recherches portent sur le conflit, les états d’exception, le fictionnalisme et le réalisme, la mémoire collective, les temporalités politiques, les rapports entre concepts et images. Elle a publié L’urgence et l’effroi. L’état d’exception, la guerre et les temps politiques (ENS-Éd., 2018), Oublier la guerre civile ? Stasis : chronique d’une disparition (Vrin-EHESS, 2015), De la guerre civile (A. Colin, 2009), et a dirigé des ouvrages sur Hans Kelsen, Carl Schmitt, la guerre au XVIIe siècle, Hannah Arendt, Günther Anders, la théorie critique…
Giusto Traina est professeur d’histoire romaine à Sorbonne Université, membre du Conseil scientifique de la recherche historique de la Défense. Il est également chargé du cours “Histoire de la guerre et de la sécurité» pour le Master «Droit international, relations internationales et diplomatie» (Sorbonne Abu Dhabi). Spécialiste des relations militaires, diplomatiques et culturelles entre l’Empire romain et l’Orient, il anime à Sorbonne Université le séminaire « Géographie, relations internationales, conflits Ier-VIe s. ap. J.-C.) » (master/doctorat). Il dirige la Revue internationale d’Histoire militaire ancienne (HiMA). Parmi ses publications récentes: direction de Mondes en guerre, Tome I, De la préhistoire au Moyen Age, Paris, Passés composés, 2019. Co-direction, avec Ricardo González Villaescusa et Jean-Pierre Vallat, de Les mondes romains. Questions d'archéologie et d'histoire, Ellipses, Paris 2020. 428, une année ordinaire à la fin de l'Empire romain, Nouvelle édition revue et corrigée, Pluriel Fayard, Paris 2020.
Maître de conférences en histoire ancienne à l'Université de Nantes, Jérôme Wilgaux consacre ses recherches à l’étude de la société et de la culture grecques antiques, ses publications portant notamment sur les questions de parenté ainsi que les représentations du corps. Il a ainsi collaboré à la publication de nombreux ouvrages collectifs, dont Parenté et société dans le monde grec de l’Antiquité à l’âge moderne, Ausonius Études 12, Bordeaux, 2006 ; L’argument de la filiation. Aux fondements des sociétés européennes et méditerranéennes, Éditions de la Maison des Sciences de l’homme, Paris, 2011 ; Famille et société dans le monde grec et en Italie du Ve siècle av. J.-C. au IIe siècle av. J.-C., Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017.
MCF à l'Université de Nantes, membre du CRHIA et ancien membre de l'Ecole Française de Rome, Bertrand Augier a soutenu en 2016 une thèse intitulée « Homines militares. Les officiers dans les armées romaines entre 49 et 31 av. J.-C. ». Ses recherches actuelles portent sur les nouveaux sénateurs italiens entre la guerre sociale et le règne d'Auguste, ainsi que sur les crises de la fin de la période républicaine. Auteur de plusieurs publications sur ce sujet, il coordonne avec F. Santangelo (U. Newcastle) le projet « Italian Power. The Civic Elites of Roman Italy, 338 BCE-305 CE », soutenu par l'Ecole Française de Rome dans le cadre du programme « Impulsion ».
Après l’obtention de l’agrégation d’Histoire en 1994, Jean Luc Bastien a commencé sous la direction d’Elizabeth Deniaux, une thèse de doctorat portant sur la cérémonie du triomphe. Elle a été soutenue à Paris X Nanterre en 2002 et publiée sous le titre : « Le triomphe romain et son utilisation politique à Rome aux trois derniers siècles de la République » en 2007, dans la Collection de l’École Française de Rome (N°392). Après une quinzaine d’années d’enseignement en lycée, il été recruté comme MCF d’Histoire romaine à l’Université de Rennes 2 en 2008, puis a rejoint en 2015 l’Université de Reims et le CERHiC. Ses recherches actuelles portent sur les aspects politiques de certains cultes à Rome, notamment celui de Castor et Pollux, sur les monnaies républicaines ainsi que sur la construction culturelle du temps par l’étude des calendriers.
Jeannine BOELDIEU-TREVET est agrégée d’histoire, docteure en Histoire de l’Antiquité, chercheure associée au CRHIA (Centre de Recherches en Histoire Atlantique, EA 1163, Université de Nantes). Sa thèse sur Exercice et art du commandement durant la guerre du Péloponnèse (Rennes II, direction Yvon Garlan) a été publiée sous le titre Commander dans le monde grec au Ve siècle avant notre ère aux Presses universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2007. Seule ou en collaboration elle a publié divers articles et contributions à des Tables rondes ou colloques sur le commandement, la guerre de siège, les violences, sauvageries, les actes intolérables et les transgressions en temps de guerre, les rapports entre guerres, sociétés et pouvoir. Elle a aussi travaillé sur l’œuvre d’Hérodote (Lire Hérodote, en collaboration avec Daphné Gondicas, Rosny-sous-Bois, Bréal, 2005), de Xénophon et d’Énée le Tacticien.
Pierre-Luc Brisson est docteur en histoire ancienne (Université du Québec à Montréal, 2020) et chercheur postdoctoral Banting (2020-2022) auprès de l'Université McGill de Montréal. Membre associé du Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique (CRHIA), ses travaux récents portent sur le développement de l'impérialisme romain au 2e siècle a.C. et l'histoire culturelle et politique de la République romaine. Il est l'auteur d'une monographie à paraître (2022) dans la collection des Suppléments de la revue Phoenix, intitulée Le moment unipolaire. Rome et la Méditerranée hellénistique (188-146 a.C.), qui aborde la question complexe de la transformation du système international ancien sous l'influence de Rome. Il a également signé quelques articles récents, notamment consacrés à la Troisième Guerre punique (MEFRA, 2019) ou aux relations entre Rome et le monde hellénistique (REG, 2018).``
La Thèse L. Chazalon portait sur « Les vases attiques à figures noires de la collection Bourbon du Musée Archéologique National de Naples ».
Membre Laboratoire de recherche Archéologie et Architectures LARA - Nantes - UMR 6566 CReAAH, ses domaines de Recherches sont variés : Etudes céramologiques archéologiques (sites gaulois : Lattes, Le Cailar, Antibes, Vix, Lavau, Aléria ; sites italiens : Cumes, Naples et environs), études historiographiques et études iconographiques sur la céramique attique, notamment sur la représentation du corps et de la violence. Elle a publié : « Itys : tué par sa mère, mangé par son père. La victime dans le mythe figuré de Térée et Procnè, au Ve s. av. J.-C.» dans Expositions, sacrifices et ragoûts d'enfants, Colloque de Clermont-Ferrand d’octobre 2008, Clermont-Ferrand, 2012, p. 125-138. « Violences et transgressions dans le mythe de Térée », écrit avec J. Wilgaux, AION 2009, p. 171-193. « Le mythe de Térée, Procnè et Philomèle dans les images attiques ». Mètis, n.s.1, 2003, p. 119-148.
Maître de conférences d’Histoire grecque à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, Jean-Christophe Couvenhes est également membre du laboratoire AnHiMA et directeur adjoint de revue HiMA. Il est spécialiste, entre autres, de la guerre et des sociétés militaires dans le monde grec et porte une attention spécifique à Athènes et Sparte à l’époque hellénistique. Il a notamment édité, avec F. Gazzano et G. Traina, Plutarque et la guerre/Plutarco e la guerra, éd., HiMA, 8 (2019), 327 p. Il est l’auteur de nombreux articles dont : « Le rouge porté au combat à Sparte : une couleur sang mais laquelle ? », dans L. Bodiou et V. Mehl (éd.), L’Antiquité écarlate : le sang des Anciens, Rennes, PUR, 2017, p. 61-74 ; « L’invention d’une catégorie intellectuelle et historique : la bataille hoplitique selon Victor D. Hanson et ses constructions idéologiques dans le monde grec antique », dans J. Baechler et O. Chaline (éd.), La Bataille, Paris, 2018, p. 51-62.
Immacolata Eramo est maître de Conférences stagiaire en philologie classique à l’université de Bari, où elle enseigne la philologie classique et la littérature latine. Elle est responsable scientifique du projet Guerre di Puglia/Warfare in Apulia, dans le cadre du plan REFIN – Research for Innovation (PON 2014/20, Horizon 2020). Elle est également chercheuse associée à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Antiquité (Besançon), et membre de la Société pour l’encouragement des Études grecques. Ses recherches se concentrent sur la littérature militaire, l’histoire de la tradition militaire ancienne, l’historiographie grecque et latine et l’histoire de la philologie classique. Elle a publié les éditions critiques (avec introduction, traduction et notes) de la Rhetorica militaris de Syrianus Magister (Bari, 2010) et le De militari scientia (Besançon, 2018). Son dernier livre est Exempla per vincere e dove trovarli. Introduzione agli Strategemata di Frontino (Bari, 2020). Elle prépare actuellement une nouvelle traduction italienne (avec introduction, traduction et notes) des Stratagèmes de Frontin.
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Lyon, Sophie Hulot est agrégée et docteure en histoire romaine. En 2019, elle a soutenu une thèse intitulée « La violence de guerre dans le monde romain (fin du IIIème s. av. J.-C.- fin du Ier s. ap. J.-C.) ». Elle est actuellement ATER à Aix‑Marseille Université et rattachée au Centre Paul-Albert Février (TDMAM).
Ses recherches portent sur les processus de production de la violence durant les guerres romaines mais aussi sur les représentations de Rome en la matière. Elle travaille ainsi sur la pertinence du concept de « coût humain de la guerre » pour l’époque antique. En mobilisant les apports de l’archéologie, de l’anthropologie et de la sociologie, elle développe une approche transdisciplinaire de l’histoire de la violence. Les réflexions de Sophie Hulot s’ouvrent désormais sur la question de la place des soldats dans la politique interne de Rome (République et début du Principat).
Docteur en Histoire et Civilisations, ayant soutenu une thèse intitulée « L'esthétique des fleurs: kosmos, poikilia et charis dans la céramique attique du VIe et Ve siècle av. J.-C. », Nikolina Kéi est ingénieure de recherche en analyse des images du monde gréco-romain à l’EHESS, attachée au laboratoire ANHIMA-UMR 8210. Depuis 2010, elle enseigne l’archéologie et l’art grecs à Paris 1-Sorbonne, et depuis 2018, elle co-anime avec Cécile Colonna le séminaire « Vases grecs : images, corpus, collections » à l’INHA. Ses recherches portent principalement sur l’imagerie de la céramique attique avec un intérêt particulier pour le rapport entre figures et « ornements » ainsi que pour la mise en scène de l’espace, du corps et de ses parures. Concernant le corps violenté, elle a publié deux articles : « Du corps mutilé aux membres magnifiés », dans F. Gherchanoc et S. Wyler (éd.), Corps antiques : morceaux choisis, Mètis, n. s. 17, 2019, p. 77-97 et « La vulnérabilité mise en scène : blessures et soins sur les images antiques », dans L. Bodiou, V. Mehl (éd.), L’Antiquité écarlate : le sang des Anciens, coll. « Les cahiers du corps antique », PUR, 2017, p. 75-91.
Amarande Laffon est agrégée de Lettres Classiques et docteur en Études Grecques. Elle soutient en 2016 à l’Université Paris-Sorbonne une thèse portant sur « L’anarchia en Grèce antique » sous la direction conjointe des Professeurs Paul Demont et François Lefèvre. Ses recherches portent sur l’histoire des idées et des institutions politiques grecques, en particulier en lien avec les notions de pouvoir et d’autorité et les différentes formes de remise en cause du commandement. Elle enseigne l’histoire grecque en tant que doctorante contractuelle, ATER puis chargée d’enseignement à Paris IV Sorbonne, à l’Université du Havre, à Aix Marseille Université où elle a collaboré au projet de recherche Livrer sa cité à l’ennemi, à l’Université de Caen et à l’Université de Bourgogne. En février 2020, elle rejoint l’équipe de PARABAINO en tant que post-doctorante au sein du CRHiA.
Formé à Barcelone, Berkeley et Oxford, Toni Ñaco del Hoyo a intégré l’ICREA en 2009.Sa recherche concerne principalement l’histoire et l’archéologie de la République romaine. Grâce à un financement espagnol (2015–8, 2019–21), il codirige une équipe sur l'intervention romaine dans le nord-est de l'Hispanie Citérieure et sa connectivité dans le nord-ouest de la Méditerranée. En outre, il a publié de nombreux travaux sur la fiscalité républicaine, les dommages collatéraux, les stratégies de garnison, la guerre asymétrique, le renseignement et la logistique militaires, la gestion de crise, les relations internationales et les études de consolidation de la paix dans le monde classique. En 2018, il a co-édité un volume de Brill sur War, Warlords and Interstate relations in the Ancient Mediterranean (Leiden-Boston 2018), avec une liste de contributeurs multidisciplinaires de haut niveau. Il a récemment été chargé de co-éditer un Brill’s Companion to Mercenaries in the Ancient Western Mediterranean. Il co-édite actuellement un volume multi-auteurs sur Rome and the North-Western Mediterranean Integration and Connectivity, c. 150-70 BC pour Oxbow Books (Oxford).
Pascal Payen est Professeur d’Histoire grecque à l’université de Toulouse – Jean Jaurès. Il a publié Les Îles nomades. Conquérir et résister dans l’Enquête d’Hérodote (1997), Plutarque, Grecs et Romains en parallèle (1999), Johann Gustav Droysen, Histoire de l’Hellénisme, avec une introduction (2005), avec D. Foucault : Les Autorités. Dynamiques et mutations d’une figure de référence à l’Antiquité (2007), avec V. Fromentin et S. Gotteland : Ombres de Thucydide. La réception de l’historien depuis l’Antiquité jusqu’au début du XXe siècle (2010), “Les historiens anciens comme autorités. Repères xve-xixe siècles”, in Ipse dixit. L’Autorité intellectuelle des historiens anciens, M. T. Schettino et C. Urlacher-Becht (dir.) (2017), Les revers de la guerre en Grèce ancienne. Histoire et historiographie (2012). Et récemment, une synthèse : La Guerre dans le monde grec, VIIIe-VIe siècles (2018). Enfin, Pascal Payen travaille sur les relations entre anthropologie et histoire dans le contexte de la Grèce Ancienne, par exemple “Sur la violence de guerre en Grèce ancienne. Anthropologie, histoire et structure”, in Anthropologie de l’Antiquité. Anciens objets, nouvelles approches, P. Payen et E. Scheid-Tissinier (dir.), Turnhout, Brepols, 2013, p. 201-238.
Anne Vial-Logeay (ancienne élève ENS, agrégée de lettres classiques, docteure en études latines) maître de conférences en langue, littérature et civilisation latines à l’Université de Rouen Normandie, travaille sur la transmission des savoirs et de la culture à l’époque républicaine et impériale. Ses recherches actuelles portent majoritairement sur l’encyclopédisme antique et l’imaginaire de la Ville. A paraître : A. Vial-Logeay, G. Traina eds, L’Inventaire du monde de Pline l’Ancien. Des colonnes d’Hercule aux confins de l’Orient, éd. Ausonius.
Noémie Villacèque est maîtresse de conférences en Histoire ancienne à l’Université de Reims Champagne-Ardenne depuis 2013 et membre du CERHiC (EA 2616) ; elle est actuellement en délégation CNRS au laboratoire ANHIMA (UMR 8210), pour mener des recherches sur la question du luxe dans l’Athènes démocratique.
Sa thèse est parue aux Presses universitaires de Rennes, sous le titre Spectateurs de paroles ! Délibération démocratique et théâtre à Athènes à l’époque classique (2013). Elle a par ailleurs publié, entre autres, « Ta mère ! Insulte et généalogie à la tribune démocratique », in Aurélie Damet et Vincent Azoulay (dir.), Maudire et mal dire : paroles menaçantes en Grèce ancienne, in Cahiers « Mondes Anciens », 5, 2014, en ligne : https://mondesanciens.revues.org/1242 ; « De la bigarrure en politique (Platon, République, VIII, 557c 4 sqq.) », Journal of Hellenic Studies, 130, 2010, p. 137-152. Elle a également dirigé un volume collectif intitulé À l’Assemblée comme au théâtre. Pratiques délibératives des Anciennes, perceptions et résonances modernes (PUR 2018).
Depuis 2005, elle fait partie du comité de rédaction de la revue Anabases. Traditions et réception de l’Antiquité.
Julien Baldacini est doctorant contractuel à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et membre du laboratoire ANHIMA depuis 2021. En 2019, il a soutenu un mémoire de master portant sur le rôle du général et la communication en contexte de siège en Grèce ancienne. Il poursuit cette recherche en l’élargissant dans sa thèse portant sur les effets du siège sur la cité et intitulée Les cités grecques à l’épreuve de la guerre de siège : étude d’histoire politique, militaire et sociale de la Guerre du Péloponnèse au siège de Rhodes. Ce travail est dirigé par Isabelle Pimouguet-Pédarros, professeur d’histoire ancienne à l’université de Nantes, et de Vincent Azoulay, directeur d’études à l’EHESS. L’approche multifacette du sujet lui permettent d’ouvrir des pistes de réflexion sur le sort des populations civiles et des défenseurs à l’issue d’un siège, et les violences extrêmes qui peuvent se manifester dans ce contexte guerrier particulier.
Thibault Carbonnot est doctorant contractuel en histoire romaine rattaché au CERHiC et à l’URCA. Dans le cadre du master recherche, il a travaillé pendant deux ans sur la peur des soldats romains face aux barbares celtes et germains, de 125 avant J.-C. à 69 après J.-C. La réussite de ce premier projet lui a permis d’étendre ses recherches dans ce domaine, et en 2021, il débute une thèse intitulée « Les émotions du soldat dans la guerre romaine (264 av. J.-C. – 180 ap. J.-C.) », sous la direction de Nathalie Barrandon. Ses recherches portent alors sur les dispositions mentales, psychologiques et émotionnelles des soldats romains, dans le cœur du combat et dans ses périphéries. Il porte une attention particulière à la reconstitution du vécu du soldat romain par le biais des textes, des images et de l’archéologie, ainsi que des expériences des soldats des guerres modernes et contemporaines. L’objectif de ce projet est d’établir, et de comprendre, le(s) rôle(s) des émotions dans la guerre romaine, aussi bien pour les soldats, que pour les hommes de guerre et les penseurs.
Régis Guet est doctorant en histoire ancienne à l’université de Nantes et membre du CRHIA. En 2014, il a soutenu un mémoire de master qui portait sur les éléphants et les chars à faux dans les guerres hellénistiques. Depuis 2017, il poursuit cette recherche, sous la direction d’I. Pimouguet-Pédarros, en l’élargissant à l’étude d’autres troupes montées orientales : les cataphractaires et les dromadaires. Son approche du sujet, à la fois militaire, sociologique et culturelle, l’a conduit à développer plusieurs axes de réflexion autour de la violence des troupes montées orientales et de ses effets sur ceux qui en étaient témoins ou victimes. Il a notamment participé à un colloque de jeunes chercheurs sur la thématique de la violence de guerre dans l’Antiquité et au Moyen-âge, qui s’est tenu à l’université de Poitiers, en 2018. Sa communication, portant sur « Le corps du guerrier à l’épreuve des chars à faux aux époques achéménide et hellénistique (vie-ier s. av. n. è.) », a fait l’objet d’une publication l’année suivante dans les Annales de Janua. Ses travaux l’ont aussi amené à s’intéresser aux exécutions par les éléphants des traîtres et des rebelles dans le monde hellénistique.
Pierre-Emmanuel Lebonnois est professeur d’histoire-géographie dans le secondaire et chargé de TD en histoire ancienne à l’université de Nantes. Doctorant, sa thèse porte sur la guerre d’anéantissement dans l’Antiquité et les expériences génocidaires de l’époque contemporaine à travers les approches historiographique et didactique. Il travaille sous la direction d’Isabelle Pimouguet-Pédarros, professeur d’histoire ancienne à l’université de Nantes, et de Sylvain Doussot, enseignant chercheur en didactique de l’histoire à l’institut national supérieur du professorat et de l’éducation.
Paul Michoudet-Fontsere est doctorant contractuel en histoire ancienne à l’Univ. de Nantes et membre du CRHIA. Il prépare, sous la direction d’Isabelle Pimouguet-Pédarros, une thèse intitulée Armement et expérience du combat dans les armées de terre hellénistiques. En recourant à une observation technique et pratique des armes offensives et défensives, ainsi qu’à une analyse biomécanique des combats par le biais de méthodes empruntées à l’archéologie vivante et à l’archéologie du geste, il entreprend notamment d’ouvrir des pistes sur la réalité des blessures de guerre infligées par les combattants. Il a contribué aux journées d’études La violence guerrière, de l'Antiquité au Moyen-Âge (JANUA, Univ. de Poitiers, 26/04/2018) et Recherches sur la guerre de siège de l’Antiquité à nos jours (Univ. De Nantes, 29/03/2019) avec pour interventions respectives « Les blessures au combat dans les armées hellénistiques à partir de l’observation typologique de l’armement individuel » et « La pratique du combat urbain par les guerriers hellénistiques : aperçus tactiques et expérience combattante ».