Annie Allély
Annie Allély est agrégée d’Histoire et enseigne comme maîtresse de Conférences, HDR au Mans Université depuis 1998. Elle est membre du CReAAH. Elle travaille essentiellement sur deux axes. Le premier concerne l’Histoire politique de la fin de la République romaine. Elle a fait sa thèse sur la vie politique de Lépide le Triumvir, thèse publiée en 2004. Son HDR porte sur une procédure d’extermination de l’ennemi politique au cours de la République romaine : la déclaration d’hostis. L’HDR a été publiée en 2012. Le second axe est consacré à l’Histoire du corps à Rome. Plusieurs publications sont consacrées à la fois au handicap des enfants à Rome et dans l’Empire de la période républicaine à l’Antiquité tardive et également au corps et aux violences de guerre au cours de la République romaine.
Jeannine Boeldieu-Trevet
Jeannine BOELDIEU-TREVET est agrégée d’histoire, docteure en Histoire de l’Antiquité, chercheure associée au CRHIA (Centre de Recherches en Histoire Atlantique, EA 1163, Université de Nantes). Sa thèse sur Exercice et art du commandement durant la guerre du Péloponnèse (Rennes II, direction Yvon Garlan) a été publiée sous le titre Commander dans le monde grec au Ve siècle avant notre ère aux Presses universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2007. Seule ou en collaboration elle a publié divers articles et contributions à des Tables rondes ou colloques sur le commandement, la guerre de siège, les violences, sauvageries, les actes intolérables et les transgressions en temps de guerre, les rapports entre guerres, sociétés et pouvoir. Elle a aussi travaillé sur l’œuvre d’Hérodote (Lire Hérodote, en collaboration avec Daphné Gondicas, Rosny-sous-Bois, Bréal, 2005), de Xénophon et d’Énée le Tacticien.
Immacolata Eramo
Immacolata Eramo est maître de Conférences stagiaire en philologie classique à l’université de Bari, où elle enseigne la philologie classique et la littérature latine. Elle est responsable scientifique du projet Guerre di Puglia/Warfare in Apulia, dans le cadre du plan REFIN – Research for Innovation (PON 2014/20, Horizon 2020). Elle est également chercheuse associée à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Antiquité (Besançon), et membre de la Société pour l’encouragement des Études grecques. Ses recherches se concentrent sur la littérature militaire, l’histoire de la tradition militaire ancienne, l’historiographie grecque et latine et l’histoire de la philologie classique. Elle a publié les éditions critiques (avec introduction, traduction et notes) de la Rhetorica militaris de Syrianus Magister (Bari, 2010) et le De militari scientia (Besançon, 2018). Son dernier livre est Exempla per vincere e dove trovarli. Introduzione agli Strategemata di Frontino (Bari, 2020). Elle prépare actuellement une nouvelle traduction italienne (avec introduction, traduction et notes) des Stratagèmes de Frontin.
Sophie Hulot
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Lyon, Sophie Hulot est agrégée et docteure en histoire romaine. En 2019, elle a soutenu une thèse intitulée « La violence de guerre dans le monde romain (fin du IIIème s. av. J.-C.- fin du Ier s. ap. J.-C.) ». Elle est actuellement ATER à Aix‑Marseille Université et rattachée au Centre Paul-Albert Février (TDMAM).
Ses recherches portent sur les processus de production de la violence durant les guerres romaines mais aussi sur les représentations de Rome en la matière. Elle travaille ainsi sur la pertinence du concept de « coût humain de la guerre » pour l’époque antique. En mobilisant les apports de l’archéologie, de l’anthropologie et de la sociologie, elle développe une approche transdisciplinaire de l’histoire de la violence. Les réflexions de Sophie Hulot s’ouvrent désormais sur la question de la place des soldats dans la politique interne de Rome (République et début du Principat).
Isabelle Pimouguet-Pédarros
Isabelle Pimouguet-Pédarros est professeur d’histoire ancienne à l’université de Nantes et membre du CRHIA. Après avoir dirigé la mission archéologique française de Myra-Andriakè de 2011 à 2018, elle a publié Archéologie de la défense. Histoire des fortifications antiques de Carie, PUFC, 2000, puis, en 2010, aux Presses Universitaires de Rennes, Les sièges de Rhodes de l’Antiquité à la période moderne en collaboration avec N. Faucherre, suivi, en 2011, par La cité à l’épreuve des rois. Le siège de Rhodes par Démétrios poliorcète (305-304 av. J.-C.), Presses Universitaires de Rennes. Outre ses travaux sur les fortifications et la guerre de siège dans les mondes grec et hellénisé (techniques et tactiques, pouvoirs et représentations), elle mène des recherches depuis 2017 sur les conflits armés et les violences extrêmes à l’époque hellénistique dans une perspective anthropologique. On se reportera notamment à l’ouvrage à paraître aux Presses Universitaires de Rennes en 2020 dirigé en collaboration avec N. Barrandon sur La transgression en temps de guerre de l’Antiquité à nos jours.
Jérôme Wilgaux
Maître de conférences en histoire ancienne à l’Université de Nantes, Jérôme Wilgaux consacre ses recherches à l’étude de la société et de la culture grecques antiques, ses publications portant notamment sur les questions de parenté ainsi que les représentations du corps. Il a ainsi collaboré à la publication de nombreux ouvrages collectifs, dont Parenté et société dans le monde grec de l’Antiquité à l’âge moderne, Ausonius Études 12, Bordeaux, 2006 ; L’argument de la filiation. Aux fondements des sociétés européennes et méditerranéennes, Éditions de la Maison des Sciences de l’homme, Paris, 2011 ; Famille et société dans le monde grec et en Italie du Ve siècle av. J.-C. au IIe siècle av. J.-C., Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2017.