Stéphane Audoin-Rouzeau
Stéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’EHESS. Spécialiste de la Grande Guerre, il est président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre (Péronne-Somme). Ses intérêts, qui le portent aussi vers la question de la violence de guerre contemporaine, l’ont conduit depuis 2008 à aborder la question du génocide des Tutsi rwandais. Sur cette question, il a publié notamment : Une initiation. Rwanda, 1994-2016, Paris, Seuil, 2017.
Nathalie Barrandon
Nathalie Barrandon est professeure d’histoire ancienne à l’URCA, membre du CERHiC et membre associée du CRHIA. Elle est spécialiste de la République romaine, de la provincialisation, de la vie politique et des violences. Elle a publié en 2018 un livre intitulé Les massacres de la République romaine, Paris, Fayard. Elle est partenaire du programme ANR-19FGEN-0002 (massacres, violences extrêmes et transgression en temps de guerre), coordonné par Isabelle Pimouguet-Pédarros.
Jeannine Boëldieu-Trevet
Jeannine Boëldieu-Trevet, agrégée, docteure en histoire de l’Antiquité, est rattachée au CRHIA, EA 1163, Université de Nantes. Seule ou en collaboration, elle a publié plusieurs ouvrages, articles et contributions sur le commandement, la guerre, les rapports entre guerres et sociétés en Grèce ancienne et sur Hérodote.
Cécile Boëx
Maître de conférences à l’Ehess, les recherches de Cécile Boëx portent sur les relations des images animées au politique au Moyen-Orient et plus particulièrement en Syrie. Depuis 2011, elle étudie les pratiques de la vidéo des multiples acteurs engagés dans le conflit. Croisant les sciences politiques et l’anthropologie visuelle, elle s’intéresse particulièrement aux nouvelles formes de protestation, de commémoration, de cultures combattantes médiatisées par la caméra et par Internet dans un contexte de violence extrême. Avec Agnès Devictor, elle a coordonné l’ouvrage Syrie : une nouvelle ère des images. De la révolte au conflit international, à paraître aux Éditions du CNRS.
Nicolas Drocourt
Nicolas Drocourt, agrégé d’histoire et docteur de l’université de Toulouse-Le Mirail, est maître de conférences en histoire médiévale à l’université de Nantes et membre du Centre de recherches en histoire internationale et Atlantique (CRHIA) ; ses travaux portent principalement sur la diplomatie médio-byzantine. Il a notamment publié Diplomatie sur le Bosphore. Les ambassadeurs étrangers dans l’Empire byzantin des années 640 à 1204, Louvain, Peeters, 2015. Il a dirigé ou co-dirigé plusieurs ouvrages dont : La figure de l’ambassadeur entre mondes éloignés. Ambassadeurs, envoyés officiels et représentations diplomatiques entre Orient islamique, Occident latin et Orient chrétien (xie-xvie siècle), Rennes, PUR, 2015 ; Themis en diplomatie. Le droit et les arguments juridiques dans les Relations internationales de l’Antiquité tardive à la fin du xviiie siècle, Rennes, PUR, 2016 ; La diplomatie byzantine, de l’Empire romain aux confins de l’Europe (ve-xve siècle), Brill, Leyde, 2020.
Ninon Grangé
Ancienne élève de l’ENS-Ulm, agrégée de philosophie, docteure en philosophie politique et habilitée à diriger les recherches, Ninon Grangé enseigne la philosophie politique à l’université Paris 8 et au Nouveau Collège d’Études Politiques. Elle est membre du LLCP (Laboratoire sur les logiques contemporaines de la philosophie) et du CERPHI (Centre d’études en philosophie, rhétorique et histoire des idées). Ses recherches portent sur le conflit, les états d’exception, le fictionnalisme et le réalisme, les temporalités politiques. Elle s’intéresse également aux représentations filmiques et aux rapports entre concepts et images. Elle a publié : L’urgence et l’effroi. L’état d’exception, la guerre et les temps politiques, Paris, ENS-Éditions, 2018 ; Oublier la guerre civile ? Stasis : chronique d’une disparition, Paris, Vrin-EHESS, 2015 ; De la guerre civile, Paris, Armand Colin, 2009. Elle a dirigé entre autres Hans Kelsen et les relations internationales, Paris, ENS-Éditions, 2018 ; Carl Schmitt : nomos, droit et conflit dans les relations internationales, Rennes, PUR, 2013 ; Penser la guerre au xviie siècle, Vincennes, Presses universitaires de Vincennes, 2013 ; Günther Anders et la fin des mondes, Paris, Garnier, sous presse, avec P.-F. Moreau et F. Ramel.
Nikolina Kéï
Ingénieure de recherche en analyse des images du monde gréco-romain à l’EHESS (attachée à l’UMR 8210-ANHIMA) et enseignante d’art et archéologie grecs à Paris 1-Sorbonne, Nikolina Kéï a comme champ de recherche privilégié l’imagerie de la céramique attique (vie et ve siècle av. J.-C.), abordée selon une approche anthropologique. Depuis 2018, elle s’intéresse de manière plus systématique à l’histoire des collections de vases grecs, aux corpus physiques et numériques, ainsi qu’aux méthodologies d’approche de ces ensembles.
Isabelle Pimouguet-Pédarros
Isabelle Pimouguet-Pédarros est professeur d’histoire ancienne à l’université de Nantes et a dirigé la mission archéologique française de Myra-Andriakè de 2011 à 2018. Elle a publié Archéologie de la défense. Histoire des fortifications antiques de Carie, PUFC, 2000, puis, en 2010, aux PUR, Les sièges de Rhodes de l’Antiquité à la période moderne en collaboration avec N. Faucherre, suivi, en 2011, par La cité à l’épreuve des rois. Le siège de Rhodes par Démétrios poliorcète (305-304 av. J.-C.), PUR. Outre ses travaux sur les fortifications et la guerre de siège dans les mondes grec et hellénisé (techniques et tactiques, pouvoirs et représentations), elle mène des recherches depuis 2017 sur les conflits armés et les violences extrêmes à l’époque hellénistique. Elle coordonne depuis janvier 2020 le programme ANR-19FGEN-002 – Parabainô : massacres, violences extrêmes et transgression en temps de guerre (Antiquité grecque et romaine) en collaboration avec N. Barrandon.
Frédéric Prot
Frédéric Prot est maître de conférences à l’université Bordeaux-Montaigne. Ses travaux portent sur l’histoire de l’art espagnol (Goya, Barceló) et sur l’histoire politique de l’Espagne des xviiie et xixe siècles.
Jérôme Wilgaux
Maître de conférences en histoire ancienne à l’Université de Nantes, Jérôme Wilgaux consacre ses recherches à l’étude de la société et de la culture grecques antiques, ses publications portant notamment sur les questions de parenté ainsi que les représentations du corps. Il a ainsi collaboré à la publication de nombreux ouvrages collectifs, dont Parenté et société dans le monde grec de l’Antiquité à l’âge moderne, Ausonius Études 12, Bordeaux, 2006 ; L’argument de la filiation. Aux fondements des sociétés européennes et méditerranéennes, Éditions de la Maison des Sciences de l’homme, Paris, 2011 ; Famille et société dans le monde grec et en Italie du ve siècle av. J.-C. au iie siècle av. J.-C., Rennes, PUR, 2017.